88,5 % des pharmaciens ayant répondu à la Grande consultation nationale lancée par la FSPF affirment que la rémunération liée à la dispensation du médicament est en-deçà du travail fourni, notamment en ce qui concerne la substitution générique.
Année après année, la ROSP générique ne cesse de se réduire.
En 2017, la ROSP générique (payée en 2018), la dernière signée par la FSPF, s’élevait à 165 millions d’euros, soit 7600 euros par pharmacie. Depuis, du fait des avenants 13, 17 et 22 à la convention pharmaceutique que la FSPF a refusé de signer, elle a été divisée par 2,5.
La ROSP 2019, payée en 2020, est tombée à 70 millions d’euros, soit 3300 euros par pharmacie.
Celle de l’année 2020, payable au mois de mai prochain, ne rapportera que 65 millions d’euros, soit 3 100 euros par officine.
Il faut arrêter cette spirale baissière !
Afin de compenser cette diminution de rémunération, la FSPF propose : une revalorisation de 10 % des honoraires pour la dispensation d’une spécialité générique ou d’un princeps ayant aligné son prix.
Cette mesure rapportera 100 millions d’euros payables immédiatement, à chaque délivrance, et permettra une rémunération indépendante de calculs alambiqués incontrôlables par les pharmaciens. Elle nous protègera des TFR qui touchent de plus en plus de molécules et s’appliquera dès l’apparition de nouveaux groupes génériques.